Catégorie : Actus

Texte de présentation (octobre 2016)

Depuis de nombreuses années la Méditerranée est devenue un véritable cimetière pour les migrant-e-s. En cause, la politique migratoire des États européens et de l’État français, avant tout sécuritaire : ils dépensent des sommes colossales pour empêcher les migrant-e-s d’arriver en militarisant les frontières, en contrôlant, « triant » dans des camps, en construisant des murs ou en expulsant vers une Turquie en pleine dérive autoritaire. Le choix du gouvernement français de n’accueillir qu’une poignée des populations qui fuient les guerres, le terrorisme, la misère constitue un véritable crime et vise en réalité à diviser les populations, à rendre les migrant-e-s invisibles tout en entretenant la peur de l’étranger.

Dans notre ville comme ailleurs, les moyens donnés par l’État et les collectivités locales sont nettement insuffisants, à commencer par le manque de logements, malgré les places supplémentaires des nouveaux CADA. De nombreuses personnes, des familles, des enfants, se retrouvent à la rue, isolé-e-s et sans moyens de subsistance. Rien, ou très peu, n’est prévu pour assurer l’interprétariat, les cours de français, l’accès aux soins et aux transports…
Toutes ces tâches reposent sur d’éventuel-le-s bénévoles.
Nous refusons la discrimination entre migrant-e-s économiques et réfugié-e-s politiques et nous luttons pour le droit de vivre et s’installer pour tou-te-s, là où chacun-e le souhaite. Notre collectif, créé en mai 2016, veut impulser avec les migrant-e-s un réseau de solidarité pour les aider à sortir de leur isolement social, favoriser l’échange, la rencontre et la découverte de notre société. Mais aussi les soutenir dans la bataille pour l’égalité des droits, l’obtention de meilleures conditions d’accueil, et dénoncer l’absence de politiques dignes des enjeux.

Point sur notre fonctionnement (novembre 2016)

Un collectif, c’est comme une auberge espagnole, on y trouve ce que l’on y apporte. Il n’a pas d’existence ni de capacités d’action en dehors des gens qui le composent, qui s’y impliquent, chacun-e selon ses capacités et ses disponibilités. C’est aussi un espace qui peut permettre de renforcer les initiatives des un-e-s et des autres, pour peu qu’elles soient mises au pot commun.
Nous avons fait le choix, et il y a eu débat, d’agir et sur le plan de la solidarité concrète et sur celui plus politique de la visibilisation de la situation des migrant-e-s et des causes qui mènent à cette situation. Car sans replacer la question des migrant-e-s dans l’espace public, il n’y a pas de perspectives autres que celles de coups de main qui pallient des manques comme on bouche un puits sans fond. Jusqu’à ce qu’on abandonne, épuisé-e.
Malgré les difficultés, nous restons persuadé-e-s que notre double positionnement est pertinent. Nous faisons aussi le constat que, même s’ils sont très insuffisants, les espaces de solidarité sur la ville existent, ce qui n’est pas le cas des espaces de visibilité de la situation des migrant-e-s. Et que sans construction commune, il n’y pas de perspectives de bâtir un rapport de force pour tenter de faire bouger les lignes, d’obtenir ce qu’une solidarité individuelle isolée ne peut pas atteindre.

Actus

Des avions contre le dublinage/ rassemblement du lundi 29 Mai

Midi libre:
Montpellier : faire sa demande d’asile ici !
il y a 5 minutes 0 DIANE PETITMANGIN
Des avions en papier qui disent toute la précarité des migrants.
JEAN-MICHEL MART

L e collectif Migrants bienvenue 34 dénonce les réfugiés “dublinés”.

“On demande au préfet à ce que plus personne ne soit dubliné pour que les réfugiés, notamment ceux qui sont à Montpellier, puissent faire leur demande d’asile ici et que la France respecte ses engagements.”

Lundi 29 mai, en fin d’après-midi, devant la préfecture, une partie des membres du collectif Migrants bienvenue 34 s’est une nouvelle fois mobilisée pour dénoncer avec force le sort réservé à de nombreux réfugiés, renvoyés vers l’Italie, la Grèce, la Bulgarie…

La Grèce n’en veut plus
Le règlement européen Dublin suppose en effet que ceux-ci doivent déposer leur demande dans le premier pays européen où ils ont laissé leurs empreintes. Le problème, c’est que la Grèce, par la voix de son ministre de l’Immigration, a prévenu qu’elle n’accepterait plus le retour des migrants “et l’Italie, même si elle ne le dit pas officiellement, est dans le même état d’esprit, témoigne Jean-Baptiste, l’un des bénévoles du collectif. On est d’ailleurs en train de constituer un patrimoine des récits de vie de ces personnes, comment ils sont ballottés. C’est indigne de l’Europe.”
Quant aux arguments juridiques, “le préfet invoque le droit pour dire qu’il ne peut rien faire, reprend Thierry Lerch. Or, il a un pouvoir discrétionnaire d’application de ce règlement. Il a dubliné avant de dédubliner, pour “faire un geste humanitaire”, cinq personnes. De même, on a promis aux Soudanais, Érythréens ou Éthiopiens, pour qu’ils quittent Calais ou Grande-Sainte, qu’ils ne seraient pas dublinés.
Le droit ne peut pas être à géométrie variable.” Et de rappeler que la France s’était engagée à accueillir, en 2015, 30 000 réfugiés, “alors que d’après la Commission européenne, il n’y en a que 3 400. Même Benjamin Griveaux, le porte-parole de La République en marche, a dit que la France doit prendre sa part de migrants en provenance des pays de première arrivée.” Une question de dignité somme toute.

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Actus

lundi 29 mai 2017 à 17h30 Rassemblement devant la préfecture Place des Martyrs de la Résistance

Venez interpeller le préfet avec des avions en papier (A3 si possible) décorés de STOP DUBLIN

Réfugiés bien venus
Prendre sa part pour l’accueil des réfugiés
La France en est à peine à plus de 10% de ses engagements
Ils sont moins de 10, entrés par un autre pays européen, qui risquent d’être renvoyés !
Samedi matin, 20 mai 2017, sur France inter, Delphine Simon relatait les propos tenus par Benjamin Griveaux, porte-parole de La république en Marche. Celui-ci indiquait que la France devait « prendre sa part » de réfugiés en provenance des pays de « première arrivée » : la Hongrie, la Grèce et l’Italie. Sur les 30.000 que la France s’était engagée à accueillir en 2015, Benjamin Griveaux précise qu’elle n’en avait accueilli que 6.000. Faux, lui a répondu Delphine Simon : d’après la Commission européenne, la France n’en a accueilli que 3.400 ; les 6.000, ce serait à peu près le nombre de personnes migrantes relocalisées pour toute l’Europe.

Alors oui, Monsieur le Préfet, en acceptant que les quelques demandeurs d’asile qui sont passés par un autre pays, avant d’arriver en France et particulièrement dans l’Hérault, puissent faire leur demande d’asile ici, vous contribuerez à ce que, simplement, la France prenne un peu mieux sa part et respecte ses engagements.

Monsieur le Préfet, l’accord Dublin, qui suppose qu’un demandeur d’asile doit faire sa demande dans le premier pays européen où il a laissé ses empreintes, n’a pas vocation à être appliqué à Montpellier : les quelques réfugiés concernés dans notre département doivent pouvoir déposer leur demande d’asile chez nous !

Tous doivent pouvoir faire leur demande d’asile ICI.

lien vers l’évènement Facebook: pensez à inviter vos amis!

 

 

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Actus

Réfugiés expulsés d’Europe vers l’Afghanistan

23/05/2017 Réfugiés expulsés d’Europe vers l’Afghanistan

Par Sonia Ghezali

Depuis décembre 2016, l’Allemagne multiplie les reconduites en Afghanistan des réfugiés afghans déboutés du droit d’asile. Les Afghans forment en Allemagne le deuxième groupe de demandeurs d’asile derrière les Syriens. Après la signature le 2 octobre 2016, d’un accord entre l’UE et l’Afghanistan pour renvoyer les réfugiés afghans chez eux, en échange d’une aide financière au développement économique et politique versée aux autorités à Kaboul, Berlin a affiché son intention de renvoyer 12 500 réfugiés afghans dans leur pays. Une décision politique controversée rejetée par cinq Länder sur 16. L’Union européenne affirme que des «zones sûres» existent en Afghanistan. Quelle vie attend ces déboutés du droit d’asile dans leur pays?
Reportage de Sonia Ghezali et de Nazir Afzali.

http://www.rfi.fr/emission/20170523-refugies-expulses-europe-afghanistan-allemagne-droit-asile

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Actus

Soudan- écouter et voir

Pour écouter les reportages radio, cliquer en haut à droite pour télécharger le MP3
Grand reportage RFI Les voix du monde
10/01/2017 Les monts Nuba, dans la vallée des bombes

Par Anthony Fouchard

Dans une région oubliée, entre le Soudan et le Soudan du Sud, la guerre fait rage. En 2005, après 20 ans de guerre civile, un accord de paix est signé. Il aboutira en 2011 à l’indépendance du Soudan du Sud, devenant ainsi le plus jeune Etat du monde. Mais deux régions, dont les populations se sont battues aux côtés de l’armée populaire de libération du Soudan, restent oubliées des accords de paix : le Nil bleu et le Kordofan du Sud, où se trouvent les Monts Nuba. Depuis 2011, les rebelles ont donc repris les armes et combattent l’armée soudanaise. En représailles, le Soudan (Khartoum) bombarde, civils et combattants sans faire de distinction. Notre envoyé spécial, Anthony Fouchard a pu se rendre dans cette zone extrêmement difficile d’accès.

France 24 – reportage en images – Soudan: dans les Monts Nuba, la guerre oubliée

Dernière modification : 10/01/2017 Par Anthony FOUCHARD

Les monts Nuba, situés entre le Soudan et le Soudan du Sud, ne font pas partie des accords de paix signés entre les deux Soudan en 2005. Depuis six ans, des rebelles ont donc repris les armes pour réclamer l’autonomie de leur région. La zone étant riche en pétrole, Khartoum est bien décidée à la garder dans son giron. Résultat : son armée bombarde aveuglement combattants et civils. Notre envoyé spécial Anthony Fouchard a pu se rendre sur place.

Une émission préparée par Patrick Lovett et Elom Toble . Nos invités Jonathan PEDNEAULT Chercheur auprès de la division Afrique de Human Rights Watch pour le Soudan du Sudhttp://m.france24.com/fr/20170110-soudan-sud-conflit-monts-nuba-bombardement-civiles-ONG-crimes-guerre
Pour les monts Nuba, voir aussi ce lien MSF : http://www.msf.fr/pays/soudan
ils sont la bas, ils ont été bombardés 2 fois. il y a beaucoup d’articles en marge en lien avec ce sujet et de témoignages

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Actus, Nos actions

M. Philippe Saurel, accordez le tarif social de la TaM aux demandeurs d’asile !

Signer la Pétition en ligne

Migrants BIENVENUE 34 France

Depuis 2016, le Collectif Migrants Bienvenue 34 et les signataires revendiquent l’application du tarif social de la TaM (soit 3.40€ par mois) aux demandeurs d’asile de la métropole étant donnés la précarité de leur situation et la faiblesse de leurs revenus.
Ci-dessous, voici le corps de la lettre envoyée le 11 mai à Monsieur Philippe Saurel, restée sans réponse à ce jour. Nous vous appelons donc, citoyens, citoyennes, à signer cette pétition pour appuyer notre demande.

Monsieur le Président de l’agglomération,
Depuis octobre 2016, des hommes, des femmes et des enfants de divers pays souhaitant bénéficier du droit d’asile en France, sont hébergés à Montpellier dans 2 types de structures : CAO et CADA.

Le CAO de la rue Marconi héberge dans des préfabriqués posés sur un parking environ 90 jeunes hommes arrivés de Calais ou de Paris, en attente d’instruction de leur demande d’asile. Le CADA de la rue du Moulin de Semalen abrite 90 personnes : célibataires et familles avec bébés, enfants, adolescents ayant déposé leur demande d’asile, suivie, en cas de refus de l’OFPRA, d’un recours à la CNDA, soit une durée de séjour moyenne de 9 mois.

Deux autres CADA hébergent en logement « diffus » sur Montpellier l’un 75 et l’autre 120 personnes. D’autres personnes encore se logent comme elles peuvent (ou dorment à la rue) faute de place dans ces lieux dédiés.
Ces personnes, traumatisées par les circonstances tragiques de leur fuite de leur pays d’origine, par les péripéties de leur voyage et les conditions de leur séjour en France, sont maintenues dans une situation d’attente et d’isolement social plus ou moins longue. Elles doivent néanmoins se déplacer fréquemment pour de multiples démarches administratives, de santé, de nourriture et des nécessités de la vie courante, ainsi que de l’apprentissage du français.

Or, les indemnités (ADA= aide aux demandeurs d’asile) qu’elles perçoivent sont, à titre d’exemple : pour un célibataire en CAO ou CADA : 6,80 euros/jour (204 euros/mois) pour une famille de 4 personnes : 13,60 euros/jour (408 euros/mois) Ce qui est très insuffisant pour assurer le minimum vital. Ce sont leurs seuls revenus, leur statut leur interdisant de travailler. Ces personnes ne peuvent donc pas s’acquitter d’un abonnement de transport de 48 euros/mois et rien n’est prévu pour leurs déplacements.

Du fait de leur faible connaissance de la langue française, elles s’exposent de surcroît à des confrontations avec les agents de la société chargée du contrôle des billets à la TAM, qui se sont déjà révélées préjudiciables.

Il nous paraît discriminatoire que le tarif social de la TAM, soit 3,40 euros/mois, destiné à venir en aide aux personnes précarisées, ne soit pas appliqué aux personnes en cours de demande d’asile, étant donné la faiblesse de leur revenu. Nous invoquons ici les principes d’accueil, d’humanité et d’égalité de traitement envers des personnes en grave difficulté, dont l’errance dure parfois depuis plusieurs années.

Dans ce but, nous sollicitons de votre part, Monsieur le Président, une entrevue dans les meilleurs délais.

En l’absence de réponse sous 10 jours, nous serons contraints de convoquer une conférence de presse.

Salutations solidaires,

SIGNATAIRES : Migrant-e-s Bienvenue 34, Ensemble 34, NPA 34, Sud Education 34, RESF Montpellier, Ligue des Droits de l’Homme Montpellier, MRAP Montpellier, Médecin du Monde Languedoc-Roussillon, Coordination des Groupes Anarchistes, l’AMI des Hauts Cantons, AREA

Cette pétition sera remise à:

Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Philippe Saurel
Vice-président de la Commission Transports
Jean-Luc Meyssonnier

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Actus

A Paris, de plus en plus de migrants afghans arrivent depuis l’Allemagne

Paris (AFP) 12.05.2017 – 09:05
Des migrants durant l’évacuation le 9 mai 2017 du campement illicite installé Porte de la Chapelle à Paris – AFP/Archives

C’est un phénomène qui monte depuis quelques mois: de plus en plus d’Afghans déboutés de leur demande d’asile en Allemagne arrivent en France, « épuisés » et en bout de parcours migratoire.

Mardi à Paris, un peu plus de 1.600 migrants qui campaient porte de la Chapelle ont été évacués de leurs tentes insalubres. Parmi eux, des Soudanais, des Erythréens, mais aussi beaucoup d’Afghans, passés par le nord de l’Europe. « On a des gens déboutés d’Allemagne qui viennent aujourd’hui en France », a expliqué à l’AFP la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.

Lire l’article du Courrier International

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Actus

Participation de MB34 à la grande parade métèque…venez nombreux !

 Métropolitain du 02/05/2017

Montpellier : première grande parade métèque à Figuerolles

Par
Jean-Marc Aubert

02/05/2017 à 8 h 53 min

 

La grande parade métèque dans le quartier de Figuerolles.

ASSOCIATIONS. La grande parade métèque est un événement festif, participatif, artistique et citoyen pour fêter notre joie de vivre dans un pays riche de populations d’origines et de cultures diverses. La première grande parade métèque montpelliéraine qui se prépare depuis plusieurs mois à l’initiative d’un collectif d’associations, d’artistes et d’habitants coordonné par l’association Ademass, et aura lieu le samedi 13 mai prochain, de 14h à 22h au parc de la Guirlande, dans le quartier de la cité Gély, au faubourg de Figuerolles.
« La grande parade métèque est un événement festif, culturel, populaire, et participatif, pour célébrer notre fierté de vivre dans un pays riche de populations de cultures et d’origines diverses, pour porter un regard positif sur l’immigration, les rencontres et les mixités. C’est un événement citoyen et artistique, organisé autour d’un village éphémère (stands associatifs, ateliers, représentations, etc) et d’un temps de déambulation pour parader en couleurs sous la bannière commune de la diversité. En amont de cet événement, l’organisation d’ateliers, de rencontres et de cafés permet d’ouvrir des espaces mixtes de paroles, de création et de réflexion autour du vivre-ensemble, de la diversité, de l’identité et des migrations », explique une responsable d’Ademass.
Projet né il y a quatre ans

Ce projet est né il y a 4 ans aux Lilas à l’initiative d’artistes et de citoyens désireux de promouvoir un discours positif sur les migrations et la diversité culturelle, réunit dans le collectif 1 sur 4. En 2017, une charte commune a été rédigée afin de permettre la création d’autres parades métèques autonomes, sur d’autres territoires, partageant les mêmes valeurs et objectifs. L’association Ademass, Association montpelliéraine pour le développement des mixités artistiques et sociales et des solidarités, et partenaire du collectif 1 sur 4, a initié et coordonne la mise en place de la première grande parade métèque Montpelliéraine.
Le Programme
14h-17h : Village métèque : Théâtre forum + Stands associatifs + Projection de court-métrages + Expositions + Ateliers de préparation de la parade (création de masque, d’une flashmob, etc) + Jeux + Coin enfants + Coin détente. Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges.

17h-18h : La parade : Déambulation colorée, rythmée et costumée dans les rues de Montpellier pour clamer, chanter, danser, chacun à sa manière, sa fierté de vivre dans un pays riche de populations de cultures et d’origines diverses.

18h-22h : Le bal : Concerts -scène ouverte et jam session-, fanfare, buvette et stands cuisine du monde.

Pratique : https://www.facebook.com/events/1306543662764287/

assoademass.wixsite.com/ademass/la-grande-parade

http://www.lagrandeparademeteque.org/

« Vivre des temps partagés où s’éprouve le plaisir d’être ensemble, de recréer un corps social à la fois physique et symbolique, “d’expérimenter” notre histoire et notre actualité avec un regard bienveillant sur nos diversités, de fêter nos différences, nos origines, nos cultures, d’exprimer notre fierté d’être citoyen d’une société composée » Extrait de la charte de la grande parade métèque.
Café Métèque ce vendredi
En amont de cette première grande parade publique, un Café Métèque est organisé ce vendredi 5 mai, de 16h à 22h, à La Gerbe, 19 rue Chaptal, à Montpellier. Un « atelier métèque », c’est un espace de construction pour venir fabriquer son masque, construire son char, écrire une pancarte … et une occasion de se rencontrer en vue de l’organisation de la grande parade métèque. Chacun amène un peu de matériel, son imagination et sa bonne humeur.

Organisé dans le cadre du 2e « Rêvélo » en partenariat avec DynamOve, Les p’tits débrouillards, et Vélocité, cet atelier métèque sera l’occasion de customiser son vélo pour la grande parade.
Un collectif
L‘association Ademass coordonne cette première Grande Parade Métèque en partenariat avec un collectif d’associations, d’artistes et d’habitants. L’un des objectifs de ce projet est que chaque personne, habitant, ou structure qui souhaite participer puisse trouver dans le village ou la parade un espace d’expression autour de cette thématique, en proposant différentes manières de s’impliquer individuellement et collectivement.

Pour fédérer autour de ce projet, des temps de rencontre et de préparation sont organisés en amont de l’événement : les « Cafés-métèques ». Temps d’échanges entre citoyens, artistes et associations d’un territoire, leur but est d’inscrire la Grande Parade Métèque dans un temps plus long que celui du seul événementiel. Ces cafés métèques sont un outil de mobilisation et un levier de participation citoyenne fondamentale dans ce projet.
« Créer des espaces d’expression »
Pourquoi cette grande parade et ces cafés métèques ? « Parce que nous vivons une époque où les cloisonnements et les peurs créent de nouvelles frontières entre « nous » et « les autres », alors même que nous sommes tous l’étranger de l’autre. Parce que la question de la migration, celle de l’identité et de la différence sont au coeur du débat public et des valeurs de la société que nous souhaitons construire ensemble, il apparaît fondamental de créer des espaces d’expression et d’échanges autour de ces enjeux, des espaces de faire et de dire-ensemble pour recréer du sens collectivement, participer à la production d’un imaginaire commun porteur des valeurs de solidarité, d’hospitalité et de tolérance. Parce que nous sommes tous des oiseaux migrateurs, que notre histoire commune est faite de voyages, de rencontres et de mélanges, parce que notre culture est riche de sa diversité, parce que l’immigration est une chance… Bref, parce que nous sommes tous un peu métèques », explique une responsable d’Ademass.

Les structures et associations partenaires sont : Cie les nuits partagées, Singa, Dynamove, Amnesty International, Librairie scrupule, Youmond, Radio Campus, Pause-Culture, les Ateliers Ludosophiques, Le théâtre de la Vista, la Friche de Mimi, HF égalité, AMAP-pop, La Boutique d’écriture, La Maison pour tous Joseph Ricôme, La Maison pour tous Albertine Sarazin, Le collectif Migrant bienvenue, La Petite Fabrique à voix, Le collectif Un sur Quatre, Pep’s, La Coco-Fanfare, Batuccada La Battante, Chorale Cri du choeur, Les conseils citoyens Gély et Figuerolles, la Gerbe, les Chasseurs de Vide, les Géants du Sud, de nombreux artistes et musiciens du quartier et de Montpellier…

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Actus

Entre la France et l’Italie, l’ombre d’une nouvelle « jungle »

2 mai 2017 | @Mélanie Chenouard, Marion Roussey, Côme Peguet

Fin 2015, la France a rétabli le contrôle à sa frontière avec l’Italie. L’objectif affiché : renforcer la sécurité sur le territoire et lutter contre le terrorisme. Depuis lors, les migrants qui tentent de passer en France sont systématiquement arrêtés et renvoyés en Italie. La ville de Vintimille, côté italien, subit directement les conséquences de ces pratiques : des centaines de migrants y sont bloqués et vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

Episode 1 : Vintimille, un Calais italien ?
Les habitants de Vintimille, petite ville italienne accrochée à la frontière française, ont toujours vu passer les exilés. Mais depuis que la France a fermé ses portes, les migrants ne se contentent plus de faire étape : ils restent. Bloqués côté italien, près d’un millier d’entre eux attendent de pouvoir traverser. Un camp a été construit par l’Etat italien mais beaucoup évitent de s’y rendre, par peur de devoir laisser leurs empreintes. Ceux-là dorment dans les rues, et sans les associations qui leur distribuent à manger, ils ne pourraient pas tenir. Une situation critique qui crée aussi des frustrations parmi la population locale.
 

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Episode 2 : Traverser la frontière à ses risques et périls
Depuis que l’espace Schengen existe, on aurait presque perdu l’habitude des contrôles aux frontières. Mais pour traverser celle qui sépare la France de l’Italie, il faut bien souvent passer des barrages et ouvrir le coffre de sa voiture. La police, la gendarmerie et des militaires de l’opération Sentinelle veillent à ce que les migrants ne puissent pas entrer en France. Ceux qui tentent de prendre le train sont traqués : la police fouille tous les wagons, à chaque arrêt entre Menton et Nice. Mais beaucoup de migrants veulent coûte que coûte atteindre la France. Toutes les nuits, ils risquent leur vie sur des sentiers de montagne entre les deux pays.

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Episode 3 : Demander l’asile, mission presque impossible
 
Après avoir traversé la frontière, la plupart des migrants sont arrêtés par la police française sans avoir eu le temps de passer par la case demande d’asile. Mais ces pratiques sont dénoncées depuis plusieurs mois par des citoyens et associations de la région, qui rappellent que la demande d’asile est un droit. Depuis que le préfet des Alpes-Maritimes a été condamné par le tribunal administratif de Nice pour « atteinte grave au droit d’asile« , la situation commence doucement à évoluer. Cédric Herrou et les autres membres de l’association « Roya citoyenne » continuent de se battre « pour que l’Etat français respecte la loi« .
 

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Actus

Procès de citoyens solidaires, La Roya, 16 mai 2017

Le 16 mai il y aura le procès des 4 solidaires de la Roya au Palais de Justice de Nice a 13h et pour lequel Citoyens Solidaires 06 et
toutes les associations appellent à la mobilisation et le 19 mai, à Nice à 8h30 c’est le délibéré du procès de Francesca.

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Françoise Gogois, René Dahon, Gibi et Dan arrêtés à Sospel
By csds06 on 7 janvier 2017 • ( 7 )

4 nouveaux citoyens ont été arrêtés vendredi 6 janvier 2017 vers 17h et placés en garde à vue à Sospel puis libérés après 24h éprouvantes. Leur procès se tiendra le 16 mai 2017 à 13h30 au TGI de Nice

À Sospel, petit village situé entre Nice et la vallée de la Roya, un dispositif hallucinant mêlant armée, police et gendarmerie a été mis en place. Imaginez 70 hommes de l’armée – la fameuse force sentinelle -, 30 gendarmes en poste fixe au village, les gendarmes mobiles à différents points de contrôle aux 4 coins du village et environ 10 policiers nationaux pour un village d’un peu moins de 3800 habitants. Ces effectifs augmentent quand il y a une opération particulière, les chasseurs alpins et parfois la légion étrangère parcourent alors les chemins de randonnée et contrôlent chaque train, souvent même les bus. Il semblerait que l’armée dispose même d’un drone…

Communiqué de presse de Roya citoyenne  Le 8/1/2017

Ce vendredi 6 janvier, le jour même où la justice décide de relaxer Pierre-Alain Manonni pour avoir convoyé trois réfugiées, quatre autres citoyens solidaires sont interpellés entre Breil et Sospel et maintenus 24 h en garde à vue.
Françoise Gogois, René Dahon, Gérard Bonnet, et Dan Oudin, cherchaient simplement à déplacer six jeunes réfugiés vers d’autres lieux d’hébergements privés présentant des conditions d’accueil dignes et sécurisées.
Rappelons que le Procureur de la République, lors du procès de Cédric Herrou, lui a reproché, entre autres, de « loger des réfugiés dans des conditions indignes », car ils étaient sous des tentes ou des caravanes.  Cette action allait dans le sens même de ce que demande le Procureur.
Rappelons aussi que:
– les hébergeurs bénévoles de la Roya sont débordés par l’arrivée de plusieurs dizaines de réfugiés par semaine ;
– la reconduite à la frontière est toujours de mise ;
– les accueils en foyer de l’enfance sont saturés, car insuffisants et inadaptés.
Ce même Procureur a par ailleurs fait appel de la décision de justice concernant Pierre-Alain, refusant ainsi toute indulgence pour la solidarité citoyenne.
La chasse au faciès et aux citoyens solidaires continue donc, malgré la relaxe prononcée.
Cette dernière met en colère M. Estrosi, et l’amène à insulter la justice de notre pays. Nous lui rappelons que « l’insulte aux forces de l’ordre » est bien plutôt le fait de ceux qui utilisent ces forces de l’ordre pour traquer sans relâche les réfugiés, les mettant en danger, alors même que la vocation des policiers et gendarmes est de protéger les personnes, quelle que soit leur origine ou couleur de peau. Le malaise des forces de police, et notamment de gendarmerie, est de plus en plus évident face à cette politique décidée par des pouvoirs publics qui n’ont rien vu, rien entendu et rien compris de ce que vivent les réfugiés et les populations de nos vallées. Avec une faible partie du coût de cet immense déploiement de forces répressives, on pourrait largement accueillir dignement les quelques centaines de réfugiés qui souhaitent transiter par nos vallées.

Combien de temps, combien de souffrances ou même de morts, notamment pendant les froids de cet hiver, combien d’arrestations de citoyens solidaires faudra-t-il pour que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires de protection de ces femmes, hommes et enfants ?

Nous appelons encore une fois à un soutien sans faille de tous les citoyens solidaires, et à leur présence massive lors du procès de

Françoise GOGOIS, René DAHON, Gérard BONNET (dit Gibi), et Dan OUDIN,
Poursuivis pour aide à l’entrée ou au séjour irréguliers
(sur la base du Ceseda Art. L 622-1 et L-622-3)

Le MARDI 16 MAI 13H30 près du Tribunal de Grande Instance de Nice.

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Actus

Rassemblement 2 Mai devant la préfecture /La presse en parle

Métropolitain   

Montpellier : mobilisation devant la préfecture pour sept « dublinés »

Par
Cédric Nithard

02/05/2017 à 16 h 53 min
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SOLIDARITÉ.Une trentaine de sympathisants du collectif Migrant-e-s Bienvenue 34 étaient rassemblées devant la préfecture ce mardi afin de demander l’arrêt de la procédure de « dublinage » des personnes migrantes demandant l’asile à Montpellier. Sept d’entre eux se sont vues confirmer leur renvoi vers l’Italie dans les jours qui viennent. Au risque d’une expulsion vers leur pays d’origine.

Le règlement Dublin III prévoit qu’un demandeur d’asile fasse sa demande dans le pays par lequel il est entré et contrôlé dans l’Union Européenne. Comme une épée de Damoclès pesant sur leur tête car beaucoup n’y restent pas. « En France, les migrants n’arrivent pas en Montgolfière ou en voilier au port de La Rochelle. Il est clair que l’on est beaucoup moins exposé que les pays comme l’Italie, la Grèce, l’Espagne, les routes des Balkans… et que ces routes se ferment. Les migrants prennent de plus en plus de risques pour passer » rappelle Nathalie, membre du collectif Migrant-e-s Bienvenue 34.

Une trentaine de personnes arrivées au CAO de Montpellier en novembre dernier étaient concernées par cette procédure Dublin III. La plupart ont été « dédublinés » et ont pu déposer leur demande d’asile en France : « Elle aboutira ou pas selon que l’Office Français des Réfugiés estimera qu’ils remplissent les critères des demandeurs d’asile. Mais en tout cas, ils ont la garantie que leur dossier sera examiné sérieusement et en attendant ils sont pris en charge par les structures » explique Nathalie. Pour autant, sept personnes du CAO sont encore concernées dont trois devant prendre l’avion demain matin à 6h et un qui devait embarquer ce matin mais qui pour des raisons médicales a vu son départ reporté en juin.
Arrêt de la procédure demandée
Une délégation menée par Thierry Lerch du collectif Migrant-e-s Bienvenue 34 a été reçue en préfecture, afin de demander aux autorités l’arrêt de la procédure. « Suite aux mobilisations précédentes, ils avaient accepté les demandes d’asiles de plusieurs « dublinés », aujourd’hui ils doivent accepter la loi sinon ils vont se faire taper sur les doigts. Ils nous disent qu’ils ne peuvent pas aller plus loin ». Détaille t-il à l’assistance émue et peinée par cette logique administrative au détriment de l’humain.

La préfecture a assuré à la délégation que les demandes d’asile seront traitées et acceptées en Italie. Inquiet, Thierry Lerch a transmis « les papiers comme quoi l’Italie avaient été poursuivies pour non seulement ne pas accepter correctement les réfugiés mais aussi pour les expédier au Soudan dans des conditions totalement inadmissibles. Ils sont restés totalement sourds à notre position ».
Derrière les chiffres, Hamdan
Avec deux collègues, Guillaume Bonnefont, journaliste-photographe à la Gazette de Montpellier, a parrainé deux Soudanais dont Hamdan devant être renvoyé en Italie demain matin : « Hamdan a été tasé en Italie pour qu’on le force à laisser ses empreintes donc il a été un peu traumatisé par l’Italie. Il a tout sauf envie de repartir là-bas. D’autant plus que l’on sait que là bas il y a des décrets qui sont en train de sortir afin d’accélérer la procédure pour rentrer chez eux. On demande juste à ce qu’il reste en France et qu’il fasse sa demande d’asile ici ».

Guillaume Bonnefont raconte qu’Hamdan ne dort plus depuis plusieurs jours : « Il a peur de repartir en Italie. Surtout, il y a une espèce d’injustice. Tous les autres ont été « dédublinés » et peuvent demander leur asile ici. Lui avec six autres personnes on leur demande de repartir. Ils ne comprennent pas et sont inquiets ».

Les larmes de Lucile Pinault, autre marraine d’Hamdan, à l’annonce de la décision de la préfecture montre les relations décrites par Guillaume Bonnefont : « On rencontrent des humains qui n’ont qu’une envie c’est de s’intégrer, qui sont pleins de bonne volonté et qui n’ont qu’une envie c’est d’apprendre le français. Dès qu’on leur propose de faire quelque chose, ils sont d’accords, ils ne demandent rien de plus que d’être avec nous. C’est une histoire qui commence par un déclic dans la tête et ça finit par un vrai attachement à des gens ».
La menace d’une expulsion au Soudan
Le collectif est particulièrement inquiet que l’Italie rejette les demandes d’asiles et expulsent les quatre migrants au Soudan. Le pays, qu’ils ont fuit car menacés de mort, est encore aujourd’hui dans le Sud en proie à la guerre civile. Nathalie, explique la situation particulière de notre voisin Transalpin : « En 2016, l’Italie a reçu 180 000 personnes, elle ne peut pas gérer ça toute seule. Le pays s’est fait taper sur les doigts parce qu’elle laissait passer 60% des gens. Elle les prend sous la contrainte en leur disant qu’ils ne pourront sortir des centres ou des commissariats que lorsqu’ils ont donné leurs empreintes et ensuite on leur dit qu’ils ont sept jours pour quitter le territoire italien. C’est ce qui ressort dans de plus en plus de récits que l’on recueille un par un et c’est quasiment constant ».

Nathalie ne blâme néanmoins pas l’Italie mais regrette un abandon général : « Les Italiens font ce qu’ils peuvent et se plaignent de cette absence de solidarité européenne. Après la mort du petit Aylan sur une plage grecque, la communauté européenne avait promis de relocaliser et répartir sur l’ensemble de l’Europe les demandeurs d’asile. La France avait promis d’en accueillir 30 000 en deux ans entre septembre 2015 et septembre 2017. Au bout d’un an on en n’avait même pas accueilli 4 000 en relocalisation. Et c’est la même chose en Grèce où les gens croupissent dans des camps en attendant que l’Europe les extraits ».

De manière ubuesque, l’Europe a parfaitement conscience de la situation puisque raconte Nathalie : « Il y a eu un arrêt de la cour européenne des droits de l’homme qui a condamné la Suisse, pour le « dublinage » d’une famille vers l’Italie alors qu’ils n’avaient aucune certitude d’être pris en charge, d’avoir les enfants scolarisés, d’être aidés pour un logement… C’était il y a plus d’un an et demi et la cour européenne avait émis de sérieux doutes sur la capacité de l’Italie à faire face sans la solidarité des autres pays européens à cette prise en charge ».

Hamdan et ses six compagnons sont désormais pris au piège de l’administration européenne et française. Un mécanisme froid que résume bien Nathalie : « Dès lors qu’ils vont ailleurs, puisqu’ils ne sont pas désirés en Italie, on leur dit vous êtes rentrés en Italie, vous repartez en Italie. C’est terrible pour ces gens qui ont déjà vécu le pire dans le pays qu’ils ont fuit, le pire pour arriver jusqu’en Italie et qu’ensuite on renvoie à la case départ ».

Le collectif Migrant-e-s Bienvenue 34 compte bien poursuivre et intensifier la mobilisation en espérant pouvoir changer le sort des sept « dublinés » . Le temps et l’administration jouent désormais contre eux.

Midi Libre

 

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